Adopter un chaton est souvent une décision qui réjouit toute la famille, mais dont il faut bien mesurer les conséquences et les impacts sur votre vie car un chaton, qui deviendra vite un chat, n’est pas un jouet et c’est une responsabilité. Il faut notamment prévoir ce que vous en ferez pendant les vacances (le confier à un voisin ? A quelqu’un de votre famille ? A un “cat sitter” ? A un centre de vacances pour animaux ? Ou tout simplement l’emmener avec vous en vacances si c’est possible ?).
Il existe de nombreuses associations (comme la SPA) qui recueillent des chatons abandonnés ou à donner, le mieux est de les contacter plutôt que d’acheter un chat en animalerie.
Il faut cependant savoir que vous ne trouverez pas de chaton en France métropolitaine entre novembre et avril, car les naissances ont lieu au moment des mois les plus chauds. Par contre, certaines associations font venir des chatons de départements d’outremer où il y a beaucoup de chatons abandonné et où les naissances ont lieu toute l’année, climat oblige.
Attention à certains qui essaient de profiter de la situation : il est normal de s’acquitter des frais de vétérinaire et d’une adhésion à l’association, voire des frais de transport si votre chaton vient de très loin (les chats venant d’outremer voyagent dans les avions de fret qui transportent les fruits et légumes), mais méfiez-vous des frais d’adoption élevés et non justifiés.
Lorsque vous récupérez votre chaton, prévoyez une visite chez le vétérinaire pour vérifier qu’il est en bonne santé et n’a pas de parasites (puces, gale…), qui ne sont pas dangereux et s’éliminent très vite, mais encore faut-il les avoir détectés.
Si possible, avant d’adopter un chaton, renseignez-vous sur lui : a-t-il été sevré normalement ou a-t-il été séparé de sa mère avant la fin du sevrage ? Dans ce dernier cas, le chaton peut être un peu craintif voire mordiller ou griffer car il n’a pas eu le temps d’apprendre les règles de bonne conduite (cela fait partie de l’éducation du chaton par sa mère), cela peut donc être un peu plus compliqué si vous avez des enfants en bas âge (qui peuvent se faire griffer en jouant avec lui).
Pour ceux qui sont allergiques aux chats et souhaitent en adopter un, il y a des possibilités pour se faire désensibiliser (mais ça ne marche pas toujours), ou encore il existe des variétés de chats obtenus par croisement qui ne déclenchent pas d’allergies (dits “anallergiques”). Mais ils sont issus d’élevages spécifiques et donc coûtent cher à l’achat.
Diplômé en informatique et en marketing, Christophe Duhamel est co-fondateur de Marmiton et passionné de cuisine et de nutrition. Entrepreneur et manager expérimenté, il répond à de nombreuses questions pratiques, techniques, culinaires et sur bien d’autres sujets.